OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Le jour où Spotify a changé le monde http://owni.fr/2011/01/06/le-jour-ou-spotify-a-change-le-monde/ http://owni.fr/2011/01/06/le-jour-ou-spotify-a-change-le-monde/#comments Thu, 06 Jan 2011 13:10:13 +0000 Kyle Bylin http://owni.fr/?p=29362 A l’aube de cette nouvelle décennie, le secteur de la musique digitale reste inchangé. Spotify n’a pas été lancé aux Etats Unis en 2010. Les choses auraient-elle été différentes si tel avait été le cas ? Sûrement. Si ce service avait été lancé aux Etats Unis, on aurait connu une révolution semblable à celle provoquée par le phénomène iPod. Cela aurait pu arriver et c’est d’ailleurs toujours envisageable. Loin de moi l’idée de jouer les évangélistes bornés.

Il est vrai qu’à la vue des caractéristiques sociales de Spotify, les déclarations de Daniel EK semblent crédibles, notamment lorsqu’il dit que sur Facebook, la musique va devenir plus populaire que les photos. L’échange de photo est l’essence même de Facebook, tout comme les jeux FarmVille ou CityVille. La mise à jour des statuts et les échanges de liens jouent également un grand rôle. Nous aimons bien savoir ce que font nos amis. Toutefois, une large majorité d’inscrits n’utilise que très peu son compte.

La plupart des gens est sur Facebook, mais ne l’utilise pas. Ils ne passent pas tout leur temps à poster des photos, ni à mettre à jour leur statut. Spotify veut changer ça. Le partage de musique très facile devrait permettre aux derniers utilisateurs de facebook d’échanger à nouveau. C’est une activité qui demande un minimum d’effort. Pas d’inquiétude, votre futur employeur ou école ne risque pas de tomber sur des photos compromettantes puisqu’il ne s’agit que de musique.

Avec Spotify, il y a une section “Nouveautés”, à la manière des fils d’actualités de Facebook, qui devrait un jour en proposer un consacré exclusivement à la musique, développé par Spotify. On peut imaginer un player permettant de streamer vos nouveautés musicales pendant que vous consultez vos autres messages.

Un jour, la musique fera partie intégrante de Facebook.

Pourquoi ? C’est simple.

Le temps passé sur le site. La musique est la meilleure façon d’accroitre le temps passé sur Facebook. Quand Mark Zuckerberg parle de révolutionner l’industrie du contenu en 5 ans, il sait de quoi il parle. La musique est vitale pour garder les utilisateurs plus longtemps sur Facebook. C’est pourquoi, des extraits musicaux de 30 à 90 secondes sur Facebook ne suffisent pas.

L’évolution de la musique sociale

Spotify est ce qui se fait de mieux pour rendre la musique sociale et facilement partageable. Vous pouvez importer vos amis Facebook directement sur Spotify, instantanément partager vos suggestions et leur faire écouter. Il devient de fait beaucoup plus facile de partager et consommer de la musique. La dimension sociale devient une norme. On a toujours échangé de cette manière, sauf qu’avant c’était sous forme de fichier ou de lien. Maintenant, les échanges sociaux se font sur Spotify.

Comme Ek l’a annoncé dans Wired, son ambition est de ramener nos habitudes de consommation de musique illégales vers une pratique légale. Plutôt que d’encourager les échanges de fichiers entre inconnus, Spotify nous permet de partager la musique avec notre réseau, et plus important encore, nos amis. Alors que les internautes veulent toujours avoir la possiblité de téléchager de la musique gratuitement et facilement transférable sur sur leur iPod ou sur CD, leur bibliothèque n’est pas éternelle sur un disque dur. En revanche, elle peut l’être dans le cloud.

Les bibliothèques musicales passent de tangibles à intangibles – d’une expérience concrète à une expérience sociale. Petit à petit la frontière entre bibliothèque personnelle et collective deviendra de plus en plus floue.

Un jour , les internautes streameront un torrent avant de le télécharger. C’est juste une question de temps. Parallèlement, Spotify donne aux utilisateurs la possibilité de pré-écouter tout ce qu’ils souhaitent, de se constituer une énorme bibliothèque musicale, et de la partager sans difficulté avec leurs amis. C’est l’évolution de la musique sociale : tous les iPod et iPhones seront connectés entre eux. La musique s’infiltrera sur tout les réseaux sociaux et deviendra elle-même un objet social.

Nos applications et écrans tactiles devraient nous permettre d’interagir à nouveau avec notre musique, et de le faire tous ensemble. L’avenir, c’est le croisement entre Spotify, Facebook et Aweditorium. De plus, la barre de statut, la réussite, et l’interactivité – des informations-clé dans l’univers du jeu vidéo – feront partie intégrante de l’expérience musicale.

L’engagement des fans s’en trouvera accru. L’avenir est le croisement entre la consommation de musique et le jeu. L’échange de musique sera encouragé et non plus entravé.

Le futur qui n’arrive jamais

Si Spotify avait été lancé avant 2011, une tempête médiatique aurait eu lieu. D’une certaine manière, le fait que la plateforme ne se soit pas encore installée aux Etats-Unis est presque symbolique. Pourquoi ? Une décennie de musique vient de se terminer.

Tout ce que l’on écrira sur l’industrie de la musique dans les vingt prochaines années pourra faire référence à ce que la période 2000 – 2010 révèle de l’incapacité des majors à appréhender le changement et à donner aux fans ce qu’ils attendaient vraiment. Maintenant, si Spotify est lancé au cours de cette décénnie, tous les auteurs considèreront l’événement comme un nouveau départ.

En imaginant que ce chapitre sur l’industrie musicale soit déjà écrit, que nous révèle-t-il ?…Qu’il a fallu dix ans aux labels pour mettre en place un service d’écoute de musique qui se positionne comme une alternative au piratage. Il rendra compte de l’évolution continue de la musique sociale.

Et, nous l’espérons tous, il traitera de la renaissance de l‘industrie musicale avec l’ouverture d’Apple au streaming et à l’abonnement, l’arrivée de Google dans le secteur de la musique, le lancement de Spotify aux Etats-Unis et la croissance jamais démentie de services tels que RDIO, MOG, Thumplay Music, Slacker, et Pandora entre autres. L’avenir de la musique s’est concrétisé. Peut-être même que l’on se souviendra de la décennie 2000 – 2010 comme de “la décennie perdue”.

Dès 2011, l’industrie de la musique va renaître. Il était temps.

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Traduction : Romain Saillet, Loic Dumoulin Richet

Cet article a été initialement publié en anglais sur Music Think Thank.

Crédit photos CC Flickr : Andreas Blixt, p_kirn, _ambrown

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Rdio, nouveau venu dans le secteur du streaming musical http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/ http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/#comments Wed, 29 Sep 2010 10:41:50 +0000 Pirhoo http://owni.fr/?p=26794 C’est d’actualité, l’industrie du disque se débat tant bien que mal pour sortir la tête de l’eau, noyée dans cette impitoyable marée qu’est internet. Ceux qui n’auront rien compris vous diront que c’est la faute aux pirates, qu’il faut en finir avec cette lèpre infâme qui ronge un marché déjà mal en point. D’autres par contre y verront une aubaine pour la création, ils vous diront que cette mutation n’est un mal que pour ceux qui ne savent pas s’adapter, quand l’adaptation elle-même remet en cause les règles du jeu, et qu’à ce jeu ils ont peur de perdre.

Ces magnats du changement, on les appelle iTunes, Spotify ou Grooveshark pour ne citer que les plus grands. Et si cette énumération ne se limite qu’à ces grands gourous du streaming, c’est qu’ils témoignent chacun à leur manière de l’engouement que peut susciter internet et des opportunités offertes à la musique par ces nouveaux vecteurs. C’est justement ces nouveaux vecteurs de distribution qui nous intéressent.

Lancé à l’initiative de Janus Friis et Niklas Zennstrom, les co-fondateurs de Kazaa et Skype, un nouveau service du nom de Rdio devrait bientôt venir marcher sur les plate-bandes des actuels distributeurs de musique en ligne. À l’instar de ses concurrents, ce dernier proposera un service accessible depuis PC ou depuis PC et mobile, avec des offres allant respectivement de 4,99 à 9,99 dollars par mois. Rdio met d’ores et déjà en avant l’orientation de ses services vers les réseaux sociaux, véritable avantage concurrentiel selon ses créateurs. Avantage qui peut paraître un peu faible quand on sait qu’a son lancement, le catalogue comptera près de 5 millions de titres, contre plus de 7 et 8 millions pour Deezer et Spotify, déjà bien implantés dans ce marché.

Nous avons eu la chance de tester ce nouveau service. Nos premières impressions sont très bonnes, nous vous en livrons les détails ici.

Rdio, le docile ?

C’est peut-être le technicien qui sommeille en moi qui, dès sa première visite, s’est dit en rentrant sur ce site : « Miracle, il n’est pas fait en Flash ». Ou du moins pas suffisamment pour que cela soit visible. En terme de légèreté et de souplesse, c’est un gain formidable et le site que j’ai sous les yeux en tire profit intelligemment. Cette interface appartient à cette famille de designs qui témoigne d’un plus grand désir de montrer comment l’application fonctionne plutôt que d’en faire une vitrine. Tout ce qui brille n’est pas d’or et Rdio suit cette règle comme un précepte avec un site au design épuré, esthétique et fonctionnel.

Dans un futur plus ou moins proche, ces applications en ligne devraient remplacer la plupart de nos logiciels (du moins, on le suppose) et Rdio fait face dès aujourd’hui à cette mutation des utilisateurs (et des utilisations). Un très bon point donc en terme d’ergonomie qui devance de loin ces concurrents in the cloud (Spotify non compris donc, car faute de proposer une interface web, ce dernier est plutôt bon du point de vue de l’ergonomie).

Rdio, le sociable ?

C’est probablement l’une des fonctionnalités qu’on attendait le plus. Rdio devait en effet faire fort avec des fonctionnalités dites « sociales ».

À première vue, rien d’innovant. Les habitués de Twitter reconnaitront le système de followers/following (abonnés/abonnements) qui permet d’explorer à la manière d’une timeline les goûts et écoutes de vos amis. Jusque là, rien de bien surprenant. À ce détail près qu’il n’y a pas de page d’accueil sur Rdio : l’activité sur votre réseau d’amis se substitue aux traditionnels contenus sponsorisés proposés sur d’autres plateformes. Ce choix marque la volonté de Rdio d’opter pour un service qui tiendrait plus du réseau social lié à la musique plutôt que du simple site de streaming.

La suite renforce cette hypothèse puisque les utilisateurs peuvent commenter/critiquer un album et explorer les critiques de leurs amis. De même pour les playlists (collaboratives ou non) et les collections (favoris) qu’il est possible de visualiser à l’aide d’une sorte de diagramme d’Euler, dont je doute du réel intérêt mais dont l’usage peu s’avérer ludique (et esthétique s’il en est).

Un autre point qu’il est important de ne pas négliger : la synchronisation du service avec les (autres) réseaux sociaux. Là encore, les choses ont été bien pensées. Il est possible de partager aisément un titre, une playlist ou un album, et s’il n’existe pas de player exportable (l’offre est payante, rappelons-le), une shorturl est disponible ainsi que deux boutons pour se connecter à Facebook et Twitter.

Rdio, l’attractif ?

L’abonnement permet un accès illimité à la musique, certes. Mais Rdio est bien le premier à ne pas proposer d’alternative gratuite à son offre. Ce dernier point peut sembler préjudiciable puisqu’il prive ses auteurs des revenus liés à la pub et de fait, puisque son utilisation est réduite, rien n’encourage les clients potentiels à découvrir ce nouveau service. Néanmoins au cœur de la stratégie de Rdio, il y a les réseaux sociaux et compte tenu du remarquable travail qui a été fait pour encourager l’activité de ses utilisateurs, le site peut tirer profit de cette tendance qui est énormément favorable à l’échange de liens.

Le site de streaming propose également à ses utilisateurs l’achat de musique. Les prix sont approximativement les mêmes qu’ailleurs, variant entre 5 et 12 dollars. Un détail toutefois retient notre attention, et pas des moindres, puisque les morceaux proposés le sont au format mp3 et donc garantis sans DRM. L’encodage des chansons varie lui entre 192 kbps et 256 kbps.

Enfin, nous n’avons malheureusement pas pu la tester mais Rdio propose également une application pour smartphone. L’Internet mobile gagnant chaque jour du terrain, il est indispensable pour ce nouveau service de s’approprier un environnement où le streaming tend à remplacer le fichier.

Un nouveau service à la hauteur

À la hauteur, c’est ce que l’on peut déjà conclure de ce premier test. Rdio est peut-être encore jeune mais n’a rien à envier à ses concurrents. Complet, abouti, intelligemment conçu et valorisant le web social, le site rivalise avec la plupart des autres distributeurs digitaux et l’engouement qu’il suscite devrait lui assurer un décollage réussi. Il nous tarde de voir cette offre débarquer de notre côté de l’Atlantique!

Article initialement publié sur Branchetonsonotone.com

Crédits photo : Flickr CC rustysheriff, + captures d’écran de Pierre Romera (Pirhoo)

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[Podcast] Rdio, Ping et la taxe sur les FAI http://owni.fr/2010/09/28/podcast-rdio-ping-et-taxe-sur-les-fai/ http://owni.fr/2010/09/28/podcast-rdio-ping-et-taxe-sur-les-fai/#comments Tue, 28 Sep 2010 16:46:45 +0000 Valentin Squirelo http://owni.fr/?p=26784 Deuxième podcast Wearemusik/Ziknblog de la saison, animé par Caroline Fontaine de ZiknblogRémi Bouton de wearemusik et Frédéric Neff de wearemusik et viva musica.

Au programme, on parle du service de streaming Rdio, pour l’instant réservé aux nord américain, de Ping, le décrié réseau social musical d’Apple ainsi que de la taxe sur les FAI.

Vous pouvez retrouver le podcast directement au format mp3 ou en zip.

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Crédit image podcast : wearemusik/ziknblog

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Google s’attaque à la musique http://owni.fr/2010/06/09/google-sattaque-a-la-musique/ http://owni.fr/2010/06/09/google-sattaque-a-la-musique/#comments Wed, 09 Jun 2010 06:27:26 +0000 Julien Combeau http://owni.fr/?p=17960 Longtemps, on a cru que Google ne s’intéressait pas à la musique. Pourquoi s’approcher d’un univers totalement démonétisé alors que la société bigleuse a réussi à monétiser le lien hypertexte?

Il était donc facile de croire que la firme de Moutain View avait abandonné à son -ancien- partenaire Apple et iTunes une situation de position plus que dominante. Mais après Google TV, Google a annoncé il y a quelques jours, de façon très discrète à l’occasion de la dernière conférence Google I/O, la création de…….Google Music.

L’idée est de proposer une plateforme permettant à l’internaute à partir d’un PC l’écoute de musique en streaming ainsi que du téléchargement, et ce à partir du catalogue musical de l’Android Market.
Jusqu’ici, rien de bien révolutionnaire, et surtout un respect scrupuleux des contraintes de droits et de catalogue… on est dans le domaine de la copie privée et  grâce à la technologie Simplify récemment acquise, le service Google Music permettra l’accès au contenu à distance et sans DRM sur les appareils Android.

Il donc sera possible de lire de la musique présente sur un ordinateur depuis son téléphone portable. Une fonctionnalité plus qu’intéressante que ne propose pas, à ce jour, iTunes.

Une autre start-up lui a emboité le pas.

Il s’agit de Rdio, immaginée par  Niklas Zennstrom et à Janus Friis qui ne sont autres que les fondateurs de Kazaa ou encore Skype, qui propose du contenu en streaming accessible de son PC mais également depuis d’autres supports (téléphone mobile).

« L’idée est de créer un service de streaming sur abonnement partagé entre le bureau et mobile »

explique Drew Larner, PDG de Rdio.

« Pour quelqu’un qui est intéressé par l’abonnement, la notion de propriété est devenue moins importante que l’idée d’une diffusion à la demande »

Le cloud fait donc enfin son apparition, et c’est indiscutablement dans l’intérêt des utilisateurs, avec bien évidemment la disparition de toute contrainte physique et matérielle au profit d’un contenu et d’une musique global que l’on ne peut théoriquement plus perdre.

Pour revenir à Google, son arrivée dans le monde musical semble donc être la meilleure des nouvelles dans le meilleur des mondes, mais à y regarder de plus prêt, rien n’est vraiment réglé.
Voici donc quelques pierres à coller dans le jardin -plantureux- de Google.

Petit caillou N°1

S’il n’y a pas de moyen d’acheter de la musique dans Google, (à ce jour, rien ne semble l’indiquer), on sait où vont aller la chercher les utilisateurs… Google est donc un petit peu hypocrite sur ce sujet.

Petit caillou  N°2

Mettre une fonction envoyer à un ami ne coûte pas grand chose et il serait dommage de ne pas y songer… Or, c’est la boite de Pandore que l’on ouvre en grand. Je peux très bien avoir 5000 amis. La notion d’usage privé serait certes un peu galvaudé, mais google l’a montré, les prérogatives de certain sur les droits ne lui posent qu’assez peu de problèmes de conscience.

Petit caillou N°3

Autre défi à relever, avoir accès à son catalogue PC depuis son mobile à tout moment, c’est bien, mais encore faut-il que le support Android permette sur le plan technologique une écoute prolongée sans diminuer la batterie à vue d’œil. Restez connectés 30 minutes sur Deezer à partir de votre iPhone et aurez une appréciation concrète du problème…

Petit caillou  N°4

Ces trois petits point sont sans doute toute la différence qui tiendrait éloigné la firme aux deux OO du mass market. Or Google n’est pas précisément connu pour être capable de se cantonner aux marchés de niche.

On peut donc s’attendre à un empiètement progressif des droits des ayants-droits et une réaction proportionnellement virulente de leurs parts.  A ceci près qu’avec ses 24 milliards de trésorerie et son propre fonds d’investissement – Google Ventures – par l’intermédiaire duquel la firme investit quelques 100 millions de dollars par an dans des start-up, Google apparaît à l’heure actuelle comme le seul acteur pouvant se battre à armes égales avec la firme de Cupertino, et plus encore (pour ne pas dire plus) avec les Deezer, Spotify, et consorts de ce monde.

Est-ce donc pour autant la fin d’une situation abusivement dominante d’Apple? On peut commencer à compter les coups. Pour le moins, il est certain que Steve n’a pas dit pour autant son dernier mot. On attend donc avec impatience la version Lala-isée de Itunes… Et plus encore sa déclinaison mobile.

Article initialement publié sur Sawndblog sous le titre : “Google s’attaque à la musique, est-ce que ça va faire mal?”

> Illustrations CC Flickr par Johan Larsson et Stéfan

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